Pour aller de l'exploration du contexte à la compréhension en profondeur des comportements

Web'Abord
Le journal de bord, que l’on utilise en ethnographie, est une démarche qui demande aux participants d’une étude de consigner sur plusieurs jours leurs expériences par rapport à un objet d’étude.

Evidemment, celui-ci peut prendre différentes formes. Ici nous penserons avant tout à l’utilisation d’une application, la visite sur un site, ou un encore un achat sur Internet.  

Il aura pour objectif principal de comprendre le contexte d’utilisation d’un site web ou d’une application.

Cette approche permet plusieurs relevés d’informations, en « milieu naturel », plutôt à chaud, sans interviewer et sur plusieurs jours.

Cela se fait sur différents supports, adaptés aux cibles interviewées.
Néanmoins, le support numérique, pour sa facilité et les multiples possibilités qu’il offre, est largement privilégié.

Par rapport à une approche par interview, il y a moins d’omissions de données de la part des participants, plus de précisions sur les attitudes et comportements, et la mise en évidence de contextes d’utilisations variés. C’est aussi l’accès à un contenu riche ou encore une meilleure identification des profils de participants lors de l’analyse des données.

Pour l’Ux Research, le journal de bord est donc un outil précieux. Plusieurs approches existent pour mettre en place une recherche avec un journal de bord, qui s’adaptent aux besoins.  
Cependant, Web’Abord privilégie dans son développement :

Une intrusion limitée, qu’il s’agisse de celle de l’animateur/des alertes

C’est donc une approche peu cadrée pour le recueil d’un matériel spontané, le moins orienté possible. Cela aide à ne pas aller à l’encontre d’un des principaux avantages du journal de bord : recueillir des informations dans les conditions les plus naturelles possibles avec le moins d’interactions inhabituelles pour les utilisateurs. Néanmoins, un animateur suit avec rigueur les journaux (le plus souvent numérique) et peut intervenir pour que les données restent riches, quantitativement et qualitativement. Un rythme est défini au préalable. Il pose des questions et relance seulement s’il pense qu’il est réellement plus intéressant de le faire pendant le terrain que pendant l’interview final.

- Avant tout une approche qualitative

Pour homogénéiser le recueil, avoir une vision d’ensemble avec des évaluations fermées à la fin de la description d’une expérience est utile. Néanmoins, Web’abord privilégie grandement l’approche ouverte.

- Un outil à la durée de terrain qui peut etre variable d’un utilisateur à un autre

Le jour d’utilisation d’un outil numérique, qu’il s’agisse d’une application ou d’un site, pour un achat par exemple, n’est pas toujours défini. Web’Abord ne l’impose pas et respecte le rythme de l’utilisateur. Si celui-ci est recruté pour son intention d’achat dans les jours à venir il ne lui est pas imposé de jours d'achat. Cela permet de mieux respecter le contexte d’achat/d’utilisation. De la même manière si un intérêt pour les faibles utilisateurs est porté, il faudra laisser plusieurs jours s’écouler pour cumuler plusieurs expériences. Ainsi, pour certains le terrain durera 1 semaine, pour d’autres 2 car le temps de passage à l’achat à partir d’une intention est variable d’un participant à un autre.

Web’Abord en 4 étapes

1/ INTERVIEW INTRODUCTIF

A ce niveau il s’agit d’une interview de courte durée, 20 minutes environ. Elle permet d’affiner les réponses aux questionnaires de recrutement, de savoir où en est exactement le participant dans l’utilisation du service testé (par exemple l’application qu’il utilise) ou de la démarche qu’il envisage de réaliser (par exemple un achat sur un site donné) afin que nous comprenions mieux les actions et déclarations à venir dans les contenues de son journal. Néanmoins, cette interview reste en surface pour ne pas déflorer le reste du terrain.10 minutes supplémentaires sont consacrées à l’explication de la procédure

2/ TENUE DU JOURNAL DE BORD

Avec une préparation en amont

Il n’est pas toujours évident pour les participants de se livrer, parfois avec le sentiment de dire ou d’écrire des choses peu intéressantes. Ainsi, 1 à 2 jours sont dédiés à une simulation. A partir d’un thème X nous créons un journal de bord dont le parcours est plutôt court. A la fin de ce test, l’animateur contacte chaque participant pour débriefer, conseiller pour que celui-ci soit confiant, tant sur les outils utilisés que la place intégrale de ses sentiments.

3/ INTERVIEWS INDIVIDUELLES

Si le journal de bord permet de poser des postulats, il ne permet pas toujours de pleinement comprendre les attitudes et comportements mis en évidence. Sa lecture soulève des questions qu’il n’est pas toujours pertinent de poser pendant le terrain. Pour cette raison il apparait nécessaire de faire des interviews à la fin. Ces dernières permettront évidemment de recueillir le ressenti global des participants mais aussi de relancer, de creuser les différents points évoqués dans le journal pour en avoir une meilleure compréhension.

4/ QUESTIONNAIRE

Celui-ci n’aura pas réellement pour vocation de faire des statistiques car il y a peu de participants. Cependant, il aidera au bilan, à finaliser, voire à préparer une phase quantitative.

Web'Abord offre donc une méthode in situ et structurée pour comprendre le contexte d'utilisation (quand ? quel évènement déclencheur ? pourquoi ? où ?... ), connaitre les navigations réalisées, les facilités et difficultés rencontrées, les ressentis...

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